Identité et religion : le prisme arabe sur l’Histoire islamo-berbère

Totalité des voyages de l’explorateur Ibn Battuta

 

Il est clair que la religion musulmane est indissociable de la langue arabe. Ce qui pose réellement problème est la question de l’identité : comment représenter et vivre pleinement son identité (non-arabe) au sein de la communauté musulmane au sens large ?

Le prisme arabe chez les musulmans est plus ou moins voyant selon les zones géographiques et les sociétés. Néanmoins, ce prisme est réel et fortement alimenté par l’Orientalisme qui pousse à l’amalgame Islam/arabité constituant cedit « Orient ». Également dans l’Histoire, islamisation et arabisation n’ont jamais évolué au même niveau. Dans la majorité du monde musulman, l’islamisation a pris le pas sur l’arabisation qui, quant à elle, a été beaucoup plus tardive et laborieuse. Nombreuses sont les hypothèses sur cet attrait pour l’identité arabe au sein de la Ummah. Des affiliations généalogiques en passant par des mouvements culturels (la Nahda) et politiques (le panarabisme), l’identité arabe est un véritable outil utilisé à plusieurs échelles et dans des buts différents.

Dans l’appellation même de la zone géographique du monde musulman, on greffe toujours une arabité : le monde arabo-musulman sachant que la très large majorité des musulmans aujourd’hui, est non-arabe.

Le sujet traitant sur la diversité des musulmans, des identités et sociétés au sein du monde musulman est très intense et beaucoup trop vaste, ce qui nous pousse à nous resserrer sur un objet particulier : le fait d’englober l’Histoire non-arabe (ici Berbère) musulmane dans une Histoire arabe car islamique. Le titre d’un article sur Ibn Battuta nous a fait réagir : « Pourquoi le savant arabe Ibn Battuta est-il le plus grand explorateur de tous les temps ? »… de quoi nous faire grincer des dents.

Ibn Battuta était un berbère zénète de la tribu des Ilwaten, qui décide à l’âge de 21 ans d’entreprendre un voyage jusqu’à Mekka pour réaliser son pèlerinage. De là, il enchaîne ses voyages à travers le Moyen-Orient, l’Asie, et l’Afrique de l’Ouest, périples durant lesquels il rédige ses ouvrages.

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Les Berbères dans l’Histoire Islamique : défaut de conscience ethnique ?

Dès l’islamisation du Maghreb, les Berbères ont régné sur leur sol à travers de grandes dynasties : Aftasides, Ifrenides, Almohades, Almoravides, Zirides, Hafsides, Zianides, Merinides, Wattassides, etc.. De nos jours, ces dynasties et des personnages tels que Tariq Ibn Ziyad, Yussuf Ou Tachfin ou encore Ibn Battuta voient souvent leur identité berbère occultée. Le tabou de l’appartenance ethnique est réel, beaucoup ne comprennent pas l’enjeu derrière ces revendications. Pourquoi « tiquer » sur l’origine ethnique d’un individu lorsqu’il est musulman et que son appartenance religieuse d’un point de vue islamique suffit ? La réponse est simple, en Islam l’appartenance ethnique et l’esprit clanique ou tribal jouent tout de même un rôle. Beaucoup de travaux ont été fait sur la question du ‘ourf (coutume), notamment au Maghreb où, au Moyen-âge, la population était en écrasante majorité non arabe. Cette question se posait aussi pour les arabes qui selon leur société traditionnelle, étaient divisés en tribus liées par une présence ou parfois absence d’interaction.

En dehors des sources religieuses, des individus tels que Ibn Battuta, Tariq Ibn Ziyad, Bologhine, Abd Al Mumin, Bou Tmart, se qualifiaient eux-même de berbères, leur identité découlant directement de leur tribu (l’utilisation fréquente de nisbah en témoigne). Par malhonnêteté, certains avancent que la conscience ethnique et le sentiment d’appartenance à un groupe berbère n’existaient pas à l’époque : une erreur rédhibitoire en Histoire. Les formes d’organisation islamo-berbères à travers les spécificités culturelles, politiques et sociales de ces tribus, étaient, tout au long de l’époque médiévale, le système parfait de gouvernance des peuples du Maghreb. Un pouvoir tribal doté d’une forte cohésion sociale et identitaire, un principe d’allégeance, de partage et de solidarité économique, une Chûra: ces éléments ont été vecteurs d’une stabilité politique. La ‘asabiya (l’esprit de clan), par exemple, a été un critère déterminant à la construction et consolidation de la dynastie Almoravide, par Abdullah Ibn Yassin, leader spirituel de celle-ci. Le Maghreb médiéval n’a jamais aussi bien fonctionné que de cette manière. C’est cet héritage qui a pu produire par la suite des mouvements d’émancipation militaires tels que l’Armée du Rif et l’union de plusieurs composantes tribales sous l’autorité du grand Abdelkrim el Khattabi dans la lutte contre la colonisation espagnole et française.

Les identités sont certes flexibles mais les sources prouvent pourtant qu’il y avait bien un sentiment berbère existant et une distinction flagrante entre les tribus arabes et berbères à l’époque étudiée. Qualifier les personnages historiques par leurs vraies origines n’occulte en rien leur apport islamique, en plus de rendre justice à la perception qu’eux-mêmes avaient de leur origine ethnique. L’identité de l’homme est plurielle, opposer deux sentiments d’appartenance, ici la croyance et l’origine ethnique, ne peut etre que le fruit d’un raisonnement simpliste.

Une pensée sélective de l’Histoire berbère

On remarque une vraie sélectivité dans l’Histoire du Maghreb. En effet, ce n’est pas la totalité des Maghrébins et des figures berbères qui ont « l’honneur » de se voir attribuer une identité arabe au détriment de leur origine berbère. Les « bons » personnages historiques berbères sont appelés  » Arabes  » et leur véritable origine ethnique effacée. A contrario, ceux considérés comme de mauvais éléments au regard de l’Histoire islamique sont renvoyés systématiquement à leur ethnie d’origine et leurs actes justifiés par cette dernière car forcément synonyme de leur « Jahiliyya ». Le Berbère est, dès qu’il ne contribue pas à la grandeur de cette histoire, essentialisé. Certes les personnages historiques ayant oeuvré pour l’Islam ont beaucoup plus de rapport avec une « arabité » que la Dihya ou encore Koceila, mais ce rapport reste uniquement linguistique. Pourtant, comme contre-exemple, Yussuf Ou Tachfin ne parlait pas l’arabe non plus, et cela n’empêche pas certains doctes médiévaux du Maghreb de le considérer comme le cinquième calife bien guidé.

Des troupes qui ont conquis l’Espagne aux dynasties ayant islamisé l’Afrique, il semblerait que lorsque des grandes figures berbères réalisent de grandes choses dans un contexte islamique, leur identité ethnique est mise à couvert, minimisée, comme si la berberité ne pouvait être synonyme que de médiocrité, ne pouvant être compatible avec une quelconque forme de réussite dans la civilisation islamique. Là est l’hypocrisie car quand bon nombre affirment qu’« arabe ne veut pas dire musulman », mais n’hésitent pas à noyer tout apport de musulmans non-arabes dans cette même dynamique.

Cela n’est pas valable uniquement pour les Berbères. Beaucoup de personnages Perses, Indiens (ici sous-continent asiatique), Turcs, Kurdes et même Européens sont qualifiés aujourd’hui d’Arabes dans des articles et revues d’Histoire. L’arabe en tant que langue du Coran, langue vernaculaire permettant la circulation du savoir et facilitant la communication dans la communauté musulmane, n’interfère en rien dans l’appréhension d’identités autres qu’arabe. Il ne s’agit évidemment pas de nier l’apport de la langue arabe et de l’Islam au Maghreb et plus largement dans les différentes sociétés musulmanes, mais d’affirmer l’existence possible d’une identité non-arabe en parallèle d’une identité musulmane. N’oublions pas que ces personnages ont œuvré au nom de l’Islam et non pour une identité arabe ou non-arabe.

 

H.B

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13 réponses à “Identité et religion : le prisme arabe sur l’Histoire islamo-berbère”

  1. Bonjour,

    Quelques commentaires critiques :

    – vous écrivez en préambule que la langue arabe est indissociable de l’islam. Puis vous reprochez à certains de greffer le mot arabe à musulman pour caractériser une histoire et une civilisation. Ma question pourquoi greffez-vous le mot islam à Berbère dans votre titre ? Pourquoi doit-il supporter un épithète ? Devons-nous faire l’histoire islamo-turque, l’histoire islamo-iranienne etc.?
    – vous écrivez que l’Orientalisme est grandement responsable de l’amalgame de l’arabité et de l’islamité. Pourtant n’est-ce pas le cas dès le début de l’islam qu’on trouve l’origine de cet amalgame ? En effet Tariq Ibn Zyad, que vous mentionnez comme berbère, porte un nom arabe, pourquoi ? Car la conversion à l’islam impliquait de s’affilier à une tribu arabe et d’en adopter la généalogie. Pourquoi reprocher donc aux gens de confondre les personnages musulmans aux noms arabes avec des arabes ?
    -vous écrivez « L’arabe […] n’interfère en rien avec les identités autres qu’arabes ». Je m’inscris en faux avec cette affirmation qui ressemble davantage à un vœu pieux qu’à une vérité. Il suffit d’observer les adversaires de l’identité berbère au Maroc et en Algérie. Les plus virulents sont ceux qui se réclament de l’islam. Ils occultent l’histoire berbère au nom de l’islamité et de l’arabité car ils sont aliénés. Ils sont les premiers à confondre arabe et musulman. D’ailleurs les deux termes sont interchangeables et très souvent synonymes au Maghreb. L’identité berbère est perçue par les islamistes, à raison, comme le cheval de Troie de l’athéisme, de l’agnosticisme et de la laïcité. Vous l’avez vous-même écrit : l’arabe est indissociable de l’islam. Les berbères sont aujourd’hui majoritairement arabisés, comme les gaulois et les ibères avant eux se sont romanisés.

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    • « Car la conversion à l’islam impliquait de s’affilier à une tribu arabe et d’en adopter la généalogie. » C’est bien la premiere fois que j’entends ça. Curieux car les arabes étaient très à cheval sur la généalogie, et les musulmans ne plaisantent pas avec la filiation.

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      • Ce n’est pas une question de plaisanterie ni de rigorisme généalogique : c’est une question d’anthropologie historique. L’islam des premiers temps n’est pas celui d’aujourd’hui. Il a évolué dans le temps. Les populations soumises et conquises par les armées arabes, aux VIIè et VIIIè siècles, devaient entrer dans une relation de clientèle vis-à-vis de leur parrain. Et ils adoptaient par la même un anthroponyme arabe et une filiation arabe tribale (l’anthroponymie arabe ne correspond pas à celle que nous connaissons en Occident aujourd’hui, celle de l’époque s’inscrit nécessairement dans une filiation tribale X fis Y fils de … etc.).
        Le néo-musulman (non-arabe), fraîchement converti, issu d’un territoire conquis, est appelé « mawla », pluriel mawali autrement dit un affranchi (qui devient client). C’est ainsi qu’en 711, Tariq Ibn Ziyad « un affranchi de Mousa Ibn Noçayr, passa en Espagne […] et occupa rapidement Cordoue puis Tolède […] » extrait de « L’expansion musulmane VIIè-XIè siècle » de Robert Mantran aux éditions PUF, collection Nouvelle Clio, chapitre III « les Omeyyades un empire arabe », page 135.

        Dans le Maghreb médiéval, les Berbères dans un souci d’acculturation, de légitimité politique et procédant aussi d’un sentiment de honte de soi, se sont inventés des filiations fictives avec les Arabes. « Les Berbères ont en effet fait grand usage de la science généalogique afin de se construire une parenté avec les Arabes » extrait de l’article suivant « Les généalogies du pouvoir en Al-Andalus […] » de Maribel Fierro, de l’ouvrage « Islamisation et arabisation de l’Occident musulman médiéval, VIIe-XIIe siècle » édité et coordonné par Dominique Valérian aux Publications de la Sorbonne, page 270.

        Sur internet une simple recherche google « mawla » m’a permis de vous faire partager les deux sources suivantes :
        – un musulman français prosélyte (au cas où vous le respecterez davantage car « musulman ») sur le sens du mot « mawla » http://www.maison-islam.com/articles/?p=631
        – Wikipédia « Mawali « https://fr.wikipedia.org/wiki/Mawali »

        Pour aller plus loin je vous invite également à lire les ouvrages et à écouter les conférences de Jacqueline Chabbi, spécialiste d’anthropologie historique, et François Déroche, spécialiste de l’histoire du coran, leurs conférences sont disponibles sur youtube.

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  2. Il ne s’agit pas d’auteurs mais plutot de sources…
    Mon nom ne l’indique pas assez peut-etre mais je suis algérienne, arabophone, donc je sais exactement ce que signifie mawla 😊
    Et dans le cas de Tariq Ibn Ziyad, cela pourrait aussi être du au fait qu’il a été Wali de Tanger (gouverneur). Sinon les dynasties berbères qui ont régné en Afrique au nom d’un Califat ou d’un autre à moment donné, n’ont pas donné l’impression d’avoir honte de leur berbérité, même s’il est vrai que certains se sont attribués des filiations fictives mais plus pour se rattacher au Prophète (saws) de l’Islam et à sa descendance que par honte de leurs origines. D’ailleurs ce phénomène n’appartient pas aux seuls berbères parmi les musulmans et à travers les siècles.
    Sinon la filiation chez les musulmans (an-nassab) est une affaire très sérieuse.

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  3. J’adhère completement et je vous dis bravo pour votre post.
    Juste une remarque au sujet de ça : « Dans la majorité du monde musulman, l’islamisation a pris le pas sur l’arabisation qui, quant à elle, a été beaucoup plus tardive et laborieuse. » En Afrique du nord, au Maghreb, nous avons un exemple assez singulier qui pourrait être étudié plus sérieusement et qui est celui d’Ibn Rachiq, grammairien, poète, critique, Un Maitre reconnu. Un Msili d’origine que les tunisiens réclament aussi 😊 Il a vécu au 11ème siècle bien avant l’arrivée des Banou Hilal au Maghreb, censés être à l’origine de l’arabisation de la région. Ibn Rachiq n’a jamais été ni en Orient, ni en Andalousie.

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  4. ~ Je ne vois pas le rapport entre « mawla » et « wali ». Certes ces deux mots ont la même racine « w » « l » « y » mais ils ont deux sens distincts. Affranchi/client (dans le sens d’un parrainage) pour « mawli » et gouverneur pour « wali » : vous reconnaîtrez que c’est différent. En outre, même si on admet que Tariq était « wali » de Tanger comme vous l’affirmez (en effet cela m’étonnerait que l’on confie un poste de cette importance à un indigène sous la dynastie ommeyyade), cela n’explique pas pourquoi son nom et celui de son père sont clairement arabes. Étant berbère, Tariq Ibn Ziyad ne devrait pas se nommer Tariq fils de Ziyad. Tariq était soit client soit un affranchi du général arabe chargé de l’expédition d’Espagne comme l’indique la source que j’ai citée et qui explique son anthroponyme arabe.

    ~ Les fameuses dynasties berbères sont à relativiser. En effet aucune d’entre elles n’a utilisé sa langue maternelle pour l’administration, les pièces de monnaie etc. Cela prouve que les pouvoirs en place n’ont rien changé à la prééminence de la langue arabe comme langue des élites et de celle de l’Etat. De plus lorsque après quelques générations, les sultans almoravides et almohades vivant en Al Andalus (le Sud espagnol sous domination arabo-musulmane) n’ont probablement plus eu besoin de transmettre à leurs descendants la langue de leurs aïeux. Ils étaient probablement devenus arabophones du fait du milieu où ils ont été élevés c’est-à-dire les cours d’Al Andalus.

    ~ Enfin vous écrivez que certains Berbères se sont attribués des filiations fictives pour se rattacher au prophète. Pourquoi? Personnellement je me moque de ne pas descendre de Muhammad ou de Bouddha. Si ces Berbères l’ont voulu c’est qu’ils y ont vu un prestige considérable pour renoncer à leur véritable filiation. Autrement dit leur filiation était dépréciée. Encore aujourd’hui l’idée d’une origine sémitique voire yéménite est puissamment ancrée chez certains intellectuels (Hassan II l’a même affirmé dans une interview tv) et chez le commun des mortels. À votre avis pourquoi ? Pourquoi vouloir rattacher l’origine de tous les Berbères à une origine commune avec les Arabes ? Simplement pour bénéficier du prestige du peuple élu par Dieu pour la dernière révélation, les Arabes. C’est vieux comme le monde. Jules César se prétendait descendre de la déesse Vénus. Les Romains des réfugiés de Troie autrement dit des Grecs et de leur brillante culture.

    ~ Les Arabes de l’époque médiévale et anté islamique étaient organisés en tribu autour d’un ascendant mythique. Avant que le coran ne l’interdise sachez que l’adoption était pratiquée et l’individu adopté devenait ainsi comme le fils ou la fille légitime du père adoptif, même quand l’individu adopté était légitime et non « bâtard ».

    Vous comprenez que l’attachement à la filiation ne contredit en rien ce qui est écrit plus haut? Et que probablement l’attachement très sérieux à la filiation pour reprendre vos termes est un fondement du tribalisme et de la volonté de s’inventer des filiations prestigieuses ? Si c’est « sérieux » c’est parce que c’est source de fierté et de prestige social, corrélativement c’est la honte si notre ascendance n’est pas bien vue.
    Pour Tariq Ibn Ziyad, les convertis non-arabes des tous premiers temps de l’Islam’ adoptaient un anthroponyme arabe, un peu à la manière des néo-citoyens romains dans l’Antiquité qui prenait un anthroponyme latin et se rattachait parfois à une généalogie romaine fictive une fois obtenue la citoyenneté romaine. . Je ne vois pas ce qui vous gêne…

    NB: je ne savais pas quele dialecte algérien arabe comprenait dans son lexique le mot « mawli » pour dire affranchi.

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    • Il ne s’agit pas de vous, on parle de « faits » et seulement de « faits » que ça ne vous plaise pas ou que vous en doutiez, libre à vous… Pour tout le reste je vous suggère la série de documentaires « Lorsque le monde parlait arabe » de Mahmoud Hussein. Ça vous aidera à mieux cerner le sujet, peut-être…

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  5. Alors là je dois avouer que le sens de votre commentaire m’échappe. On peut le qualifier de « sibyllin ». Tout ça est très obscur, peut-être cherchez-vous à masquer la vacuité de vos arguments. Je vais tenter à ma manière de réagir à votre commentaire en deux points :

    Je ne vois pas à quels faits vous me renvoyez. Quels sont ces faits dont je remets en cause l’existence même ? C’est drôle parce que vous inverez les rôles : c’est vous qui ne répondez pas aux arguments sourcés que j’avance. Je constate que vous éludez mes commentaires et que vous vous défilez. Vous ne répondez pas à aux questions soulevées et vous ne réfutez mes arguments. Ce n’est pas une manière d’échanger. C’est dommage de refuser la discussion.

    [ D’ailleurs je remarque par la même occasion, le silence assourdissant du ou des auteurs de l’article qui ne répondent pas à mes commentaires. ]

    « Ça vous aidera à mieux cerner le sujet, peut-être… » Mais de quel sujet parlez-vous ? Celui de « la filiation est une chose très sérieuse chez les musulmans/les Arabes » ? Je ne suis pas très doué dans le déchiffrement des énigmes malheureusement. Eclairez ma lanterne s’il-vous-plaît.
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  6. Fort heureusement, la science a largement tranché cette question : des études très sérieuses ont été érigées sur le patrimoine génétique des nord-Africains qui s’élève à quelque 88°/° du gène Berbère ; 5°/° du gène Vandale et 4°/° du gène Arabe. L’hoplogroupe Berbère est déterminé par un simple prélèvement de la salive…

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